SDIS 89
Un accord gagnant-gagnant
Chez Alabeurthe à Chablis, l’engagement en tant que sapeur-pompier volontaire fait partie de la culture d’entreprise. Après Pascal Damiani, adjudantchef qui opérait sur le secteur de Ligny-le-Châtel (il vient de partir en retraite), deux nouveaux salariés ont repris le flambeau : Anthony Virmaux (secteur Chablis) et le caporal Paul Coz (secteurs Chablis et Ancy-le-Franc). Leurs interventions pour le compte du SDIS sont encadrées par une convention signée avec leur entreprise. « Ce partenariat avec le SDIS est né d’une intervention de sapeurs-pompiers volontaires auprès de la femme de François Alabeurthe à l’issue d’un malaise, souligne Alice Chamon, responsable Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement (QHSE) du groupe, qui compte dix agences. Il s’inscrit dans les valeurs Alabeurthe. Nous cherchons à nous améliorer en termes de sécurité et nous avons vocation à faire de plus en plus de formation et de communication sur ce sujet. Nous allons nous appuyer sur nos collègues sapeurs-pompiers volontaires. Le fait qu’ils sachent intervenir si nécessaire au sein de nos établissements (une cinquantaine de salariés sur le site de Chablis) et chez nos clients(1) est un atout supplémentaire. »
Dans son engagement, Paul Coz a suivi les traces de nombreux membres de sa famille : « Mon frère, deux de mes cousins et un de mes oncles sont ou ont été sapeurs-pompiers volontaires ou professionnels. J’ai été jeune sapeur-pompier pendant quatre ans en Côte d’Or, puis quatre ans sapeur-pompier volontaire, avant d’arriver dans l’Yonne, il y a un an. C’est une passion et je souhaite développer mes compétences. »
La convention qu’il vient de signer avec le SDIS et l’entreprise Alabeurthe lui permet, ainsi qu’à Anthony Virmaux, d’arriver en retard suite à une intervention, de partir en intervention et de suivre une formation, sans restriction de dates ou d’heures. L’entreprise estime chacun suffisamment responsable pour ne pas porter préjudice à son travail. « Pascal Damiani a effectué au maximum six interventions dans une année », précise Alice Chamon. Mais les modalités sont laissées au libre choix de l’employeur : « Nous personnalisons les conventions de manière à ce qu’elles s’adaptent au mieux à l’activité de l’entreprise et aux besoins du secteur, souligne le lieutenant-colonel Gilles Roguier, chef du groupement des unités territoriales. Nous pouvons y préciser un nombre de journées, de demi-journées, mais aussi d’interventions, un jour précis… Nous ne définirons jamais rien sans l’employeur et les conventions sont réajustables. »
L’entreprise Alabeurthe perçoit les indemnités versées au sapeur-pompier volontaire qui part en intervention pendant ses heures de travail et lui verse son salaire (subrogation). La signature d’une convention peut donner lieu à une réduction du coût de l’assurance incendie de l’entreprise. Le SDIS se propose d’organiser des réunions d’information au sein d’entreprises sur le volontariat des sapeurs-pompiers.
(1) Anthony Virmaux, soudeur chaudronnier, et Paul Coz, chargé du développement commercial (en alternance), sont souvent en déplacement.
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